25 janvier 2017

C’est depuis les Pays-Bas que je vais vous écrire une petite série d’articles durant toute la semaine. En effet, pendant une semaine je vais prendre part à une formation Salto sur un thème qui touche tout particulièrement le Codap, « The Power of non-formal educaion ». Pour ceux qui connaissent le Codap, l’ensemble de nos formations sont basées sur des méthodes d’éducation non-formelle. Qu’est-ce que cela veut dire exactement. Quelles sont les différences entre les méthodes d’éducation formelle, non-formelle et informelle ? Qu’est-ce que l’éducation non-formelle versus des méthodes d’éducation non-formelle ? Autant de questions qu’avec une trentaine de participants de plus de 20 pays d’Europe, nous allons explorer durant toute la semaine.

Lundi 23 janvier 2016

C’est le jour du grand départ. C’est avec une certaine excitation que je pars conquérante à l’aéroport. La file pour passer la sécurité est interminable, mais tout se passe sans encombre. Mais cela n’allait pas durer. En effet, les mauvaises conditions météorologiques (satané brouillard) ont retardé de nombreux vols dont celui que je devais prendre. Au lieu de partir à 11h50 nous avons décollé vers 13h40, l’heure à laquelle j’aurais dû arriver à Amsterdam. Or, la formation se déroule à De Glind un charmant petit village, au milieu de nulle part, non loin d’Amersfoort. Il me fallait donc prendre le train d’Amsterdam à Amersfoort où nous attendrait un bus affréter par les organisateurs de la formation afin de nous amener au centre de formation. Autant dire que j’ai raté le rendez-vous, mais un sympathique taxi m’a amené à bon port. Parlons du centre de formation. Il s’’agit d’un YMCA, si, si comme la chanson des Villages People. Le lieu est chaleureux, les chambres accueillantes et je dois dire que l’on y mange bien. C’est important en formation d’avoir la panse bien remplie.

 

Après notre premier dîner ensemble, les animateurs nous avaient concocté un petit programme de bienvenue pour le moins inattendue. Je dois dire néanmoins que je me suis amusée comme une folle et que cela nous a permis de briser la glace et de commencer à faire plus ample connaissance avec les autres participant-e-s. Qu’avons- nous fait exactement ?

Nous avons été divisés en trois groupes. Chaque groupe s’est rendu à une table. Puis, il avait 15min pour remplir la tâche qui lui était assignée. Au gong, on change de table et c’est une nouvelle mission qui débute. Quelles étaient donc ces missions pour le moins incongrues ?

1° Construire trois balles de jonglage de trois couleurs différentes à l’aide de ballons à gonfler, de cellophane, de graines pour les oiseaux et de ciseaux. Echec…

2° Réaliser un petit chien à l’aide d’un ballon gonflé, oui comme on en voit dans les spectacles pour les enfants…Pas si mal même si je l’avoue gonfler le ballon et l’attacher m’ont pris beaucoup trop de mon temps et j’ai réussi à surmonter cette épreuve grâce à deux de mes voisines.

3° Faire un origami en forme de grenouille qui sautille bien. L’une des facilitatrices, Simona, nous a guidé pas à pas et cela était donc plus facile, mais je crois qu’à l’heure où je vous écris ces quelques mots je serais incapable de le refaire.

On s’est ensuite tous mis en cercle afin de débriefer et les différents travaux effectués par les différents groupes. Et la surprise. Certains groupes avaient parfaitement réussi à faire un joli petit toutou, d’autres de très belles balles de jonglages et enfin le dernier groupe des grenouilles. Pourquoi ces différences. Est-ce simplement parce que l’on arrive en formation avec des compétences particulières qui font que l’on aura plus de facilité à faire certaines choses. Certes oui mais comment expliquer qu’un groupe entier ait été capable de remplir une mission particulière. Lors du premier round aucune indication ne nous a été donnée par effectuer notre mission. Les facilitateurs nous ont mis de la pression et ne nous ont pas encouragé. Lors du deuxième round nous avions un exemple que nous pouvoir décortiquer afin de mieux comprendre. Enfin, lors du troisième round, un facilitateur nous a emmené pas par pas vers la réalisation de notre mission et les encouragements étaient au rendez-vous. Ahhhh….

Nous avons terminé la soirée sur fond de musique, en portant une cravate en papier customisé avec notre prénom, notre pays et quatre informations à notre sujet dont l’une était fausse. Objectif, discuter avec les gens, les découvrir et détermine quelle était information était fausse. Une chouette manière de terminer la soirée et découvrir des anecdotes parfois surprenantes sur chacun et chacune.

On se retrouve demain pour une nouvelle journée pour le moins intense en apprentissage.